PERFORMANCE SONORE
SAM 25 JAN 2020 - 15h à 18h
LES LECTURES ÉLECTRIQUES
#CORPUS FORÊT

Les lectures électriques #CORPUS est une recherche-création menée par Laurie Bellanca (lecture, montage de textes) en collaboration avec Benjamin Chaval (création sonore et dispositif technique de diffusion, pure data). Cette collaboration croise littérature, performance, création sonore contextuelle et voix.
Une plongée dans ce que nos récits auraient à dire de la forêt de Bialowieza, à la fois symptôme et exception, résistance et fatalité mais aussi représentation d’un imaginaire en pleine mutation. Nos forêts nous parlent et la littérature le sait depuis longtemps. Cette dernière forêt primaire d’Europe vient aujourd’hui crier son paradoxe au coeur d’une situation environnementale complexe.
En mettant en regard mythologies slaves, pamphlet écologique ou encore poème d’insurrection, les lectures électriques tentent de tisser un maillage précis dans lequel les différentes voix qui composent aujourd’hui une possible résistance peuvent se mettre à parler de concert.
Des mots de Richard Powers sur la désobéissance et l’écologie, en passant par les récits anthropologiques de Philippe Descola, ceux de Marielle Macé sur nos occupations poétiques, les recueils d’Emilie Hache sur l’éco-féminisme, les auteurs brésiliens, Campos et consorts criant le feu aux portes de leurs réserves ou encore ceux de Chloé Delaume au sujet de nos républiques malades, les témoignages de Anna Lowenhaupt Tsing sur le champignon de la fin du monde, ceux de Thomas Vinau invoquant la sauvagerie d’une forêt en dépeignant l’humanité de celles et ceux qui y vivent.
Il s’agira d’écouter ce que les histoires de forêt ont aujourd’hui à nous raconter et ce plus que jamais.
INFOS PRATIQUES
DE 15H À 18H
Gratuit / Tout public
Durée d’une écoute de lecture en direct : 25mn
Session toutes les demies-heures environ
Infos et inscription : 04 67 18 27 54 / mail
Places limitées Inscriptions obligatoires
ALLER PLUS LOIN ...
« être pierre, être fleuve, être forêt, être rive, être bête, être machine, êtres fantôme… autant de modes d’être désormais rassemblés sur une même scène ontologique et politique – puisque c’est avec chacune de ces formes de vies que nous avons à nous lier et qu’à chacune de ces choses (à son silence, à ses réclamations) il s’agit de prêter l’oreille. »
Nos cabanes de Marielle Macé – Éditions Verdier.