« Nous y voilà, l’anniversaire des 10 ans est pour bientôt. L’heure du bilan évidemment, une occasion aussi pour fêter cet événement avec tous ceux qui ont suivi notre aventure au fil des années. Ces 10 ans seront également l’occasion nous l’espérons de mettre en lumière le travail du collectif afin de le partager avec un plus large public . Pour se faire, la sortie d’un livre, une exposition itinérante et des temps forts associés aux évènements photographiques majeurs sont prévus tout au long de l’année 2012.»
Le collectif a été créé en juillet 2002 par les photographes Nanda Gonzague et David Richard. Aujourd’hui il compte six photographes et une chargée de projet, qui ont au fil des années créé une “signature” en portant leurs regards sur la société contemporaine.
Durant ces années, le collectif a réussi à fidéliser quelques uns des grands titres de la presse française et travaille régulièrement en commande pour la presse nationale et la presse étrangère. Les photographes répondent également à des commandes institutionnelles et corporate.
Il a suivi puis rejoint le projet de l’agence coopérative Picturetank (Paris) qui diffuse ses images en Europe. Elle est la dernière née des agences à signatures comme VU’ ou Magnum.
LES PROJECTIONS
NANDA GONZAGUE / nanda-gonzague.com
VIVRE EN SEVESIE
[Sevesie: Pays imaginaire délimité par les zones d’alerte des sites Seveso II*, et caractérisé par le risque majeur* d’un accident industriel sur l’homme et sur l’environnement]
“Vivre en Sevesie” est un projet qui repose sur une double volonté. Rendre visible le risque industriel, si abstrait, si difficile à matérialiser et documenter le quotidien de toute une population confrontée à un contexte ambigu: favorable pour l’emploi mais nuisible pour la santé, l’environnement. 30 ans après la catastrophe de Seveso (Italie) et cinq ans après celle d’AZF, 1150 sites en France sont placés sous la directive Seveso II (633 seuil haut et 472 seuil bas) et l’on estime que 500 000 personnes vivent dans leurs zones d’alertes respectives.
DAVID RICHARD / david.richard.book.picturetank.com
SUR UN AIR D’AUTOROUTE
Les grands départs en vacances sont l’occasion d’appréhender la famille sous un angle différent. La sphère privée du foyer est pour l’occasion réduite à l’espace du véhicule et le cas échéant de son attelage. Le bitume de l’aire de repos devenant provisoirement une terrasse, un jardin, un lit parfois. J’ai par ailleurs souhaité retenir du flux autoroutier des présences en suspens sur le fil de leur itinéraire.
YOHANNE LAMOULÈRE / yohanne.lamoulere.book.picturetank.com
FAUX-BOURGS
Ce travail documentaire, réalisé dans les XVe et XVIe arrondissements de Marseille, les quartiers Nord de la ville, interroge le rapport entre la mémoire et l’esprit des lieux d’un côté, et les opérations d’urbanisme et d’aménagement de la ville de l’autre. Faux-bourgs a pour objectifs de favoriser l’appropriation de l’image de ces quartiers par ceux qui y habitent, rendre visible leur diversité et valoriser les pratiques populaires de la ville.
BASTIEN DEFIVES / www.bastien-defives.fr
DES RIVES
Parcourant l’intégralité du littoral français à pied, je marche sac au dos entre terre et mer, promenant pendant des semaines un regard à hauteur d’homme sur les détails et les énormités des paysages littoraux. Paysages que je fais défiler moi-même, par le rythme de mes jambes posées sur le sol, l’oeil aux aguets, les oreilles dans le vent, ne portant aucune clef…
ALEXANDRA FRANKEWITZ / www.alexandra-frankewitz.fr
DES AIRES
“Des Aires” offre un panorama sur un mode dʼhabitat à la fois ancestral et symbolique du renouvellement : lʼhabitat mobile. Bien que les caravanes et camping-car aient dʼabord été associés au confort, ces résidences mobiles ne sont toujours pas reconnues dans leur fonction de logement. « Des Aires » dévoile que cette double facette de lʼhabitat mobile, à la fois « véhicule appartenant au domaine public » et « logement relevant de la sphère privée », génère des confusions dʼordre juridique qui desservent lʼaccès aux droits des populations concernées.
ALEXA BRUNET / www.alexabrunet.com
EN SOMME
Alexa Brunet s’est attachée à observer la jeunesse dans ses activités autour d’Albert dans la Somme. Elle a su orchestrer la banalité des situations quotidiennes : la baignade dans le canal, le pique-nique dominical, le match de foot des grognasses, la soirée télé, les ball-traps, les commémorations des Première et Deuxième Guerres mondiales…
Ces images nous interrogent sur la vie qui s’offre aux jeunes en milieu rural. Un Carnet de photographe en résidence est édité à l’occasion de cette exposition par DIAPHANE éditions.
INFOS PRATIQUES
Tout public / gratuit
Réservations : 04 67 18 27 54 / mail
Places limitées Inscriptions obligatoires